[ Parlé : ]
- Et alors, il y a quelques jours de cela, il y a eu à Millau un événement d'importance.
Voilà, un petit messieurs (Régis il y était), un petit monsieur avec une moustache et du Roquefort a attaqué les multinationales à lui presque tout seul. (C'est Gérard Jugnot ?)
Alors, une petite comptine pour ceux qui se battent contre la mal-bouffe, pour ceux qui sont en réaction contre les monopoles de tout poil. (Enfin, je vois pas le rapport avec l'animal qui nous intéresse !)
Alors, apparemment il y a eu un complot sur l'un des plus sympathiques quadrupèdes terrestres (non ?), un animal que les empoisonneurs ont empoisonné (les salauds !), que les salopards ont salopé (les salauds aussi ! Ordures !)
Alors (Fumiers va ! Saletés !) alors, le plus nihiliste des militants ou le plus militant des nihilistes va vous inviter à militer nihilistement avec lui.
- Camarades, camarades !
La vache, les vaches ne sont pas nos amies mais sont nos camarades !
Mais s'il vous plaît le poing en l'air, crions ensemble : Libérez nos camarades les vaches ! Libérez nos camardes les vaches ! Libérez nos camardes les vaches ! Libérez nos camardes les vaches !
- Voilà ! Vous voyez que vous pouvez dire des conneries !
Alors on va faire une chose absolument remarquable ce soir (étonnant même), on va opérer un grand sitting de protestation et on va créer ensemble le front international de libération des vaches (Oui ! Comme Joan Baez ! Comme John Lennon !)
On va poser le cul à terre (asseyons nous) parce qu'on a peur de rien ! (Comme les Poppys !) On va s'asseoir !
On va imaginer qu'on fait un week-end à Grane. On va imaginer que Grane, c'est la capitale mondiale de la fantaisie.
Alors (joli !), laissez-vous aller, laissez parler vos bas instincts ! Passez-vous la main, passez-vous les bras autour du cou, ou les bras autour de n'importe où ! (Car c'est une valse.)
[ Chanté : ]
A droite, à gauche
Meuh meuh, meuh meuh,
Meuh meuh (…est le seul cri de ralliement vraiment révolutionnaire !)
Meuh meuh, meuh meuh
Meuh meuh, meuh meuh
Meuh meuh, (c'est beau !) meuh meuh
Meuh meuh, meuh meuh [ x 5 et plus ]
Les vaches dans les prés, il faut les voir de loin
Elles broutent plein de l'herbe, et puis des fois, du foin
Elles sont belles avec les mouches, qui les aiment, meuh meuh
Qui leur chient dans les oreilles, et aussi dans les yeux
Meuh meuh meuh font les vaches, les vaches font meuh meuh
Meuh meuh meuh font les vaches, les vaches font meuh meuh
Quand au petit matin, arrive le fermier
'Y a la chef des vaches qui l'entend arriver
Et la chef des mouches suit la chef des vaches
Le bouseux ouvre les portes, pour brouter, c'est l'heure H
Meuh meuh meuh font les vaches, les vaches font meuh meuh
Meuh meuh meuh font les vaches, les vaches font meuh meuh
Elles broutent, elles mangent, elles mâchent la pelouse
Et le soir dans les prés, elles nous offrent les bouses
Et puis faut les rentrer, pour prendre le bon lait-lait
Les trayeuses sont branchées, c'est la fin de la journée (Solo !)
Tchip tchip font les machines, les machines font tchip tchip (Solo !)
Meuh meuh meuh font les vaches, les vaches font meuh meuh
(Solooo !)
(Mandolino !)
On ne trait pas les mouches car elles n'ont pas de lait
Et puis que les trayeuses, ça sait pas voler
Mais les vaches qui n'ont pas d'lait, on leur coupe le kiki
C'est c'que t'as chez MacDonald, et puis bon appétit !
Transcripteur : magic-bretzel |
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Mythique version live à l'Aéronef de Lille en décembre 2001, en présence de José Bové.
Vive la vache liiiibre…
Le titre est "les vaches" :)
Vive le 59-62 !!!!!
- Camarades, camarades !
La vache, les vaches ne sont pas nos amies mais sont nos camarades !
Mais s'il vous plaît le poing en l'air, crions ensemble : Libérez nos camardes les vaches ! Libérez nos camardes les vaches ! Libérez nos camardes les vaches ! Libérez nos camardes les vaches ! "Hasta siempre les vaches !"
A ECOUTER AVEC UN VERRE …. DE LAIT !!!!
ça m'émeuh…
Une vidéo trouvée au hasard d'une navigation sur internet :).
le discours du début est aussi inspiré et sincère que "l'effet papillon" de bénabar. l'altermondialisme est devenu un filon en or pour les chanteurs à texte de ces dernières années. un peu comme le mouvement hippie dans les années 70 et son exploitation commerciale éhontée dans "hair"…
Une petite faute de frappe dans les paroles: ce n'est pas "Libérez nos camardes les vaches !" mais "Libérez nos camarades les vaches !"
L'illustration me rappelle un peu celles d'Albert Marcœur. Par ailleurs, j'aime bien le commentaire de L. Appeaudeméroupett, il ne fait aucun doute que cette chanson est un truc commercial dont le but n'est que de vendre un max.
Petite faute dans les paroles:
"On ne trait pas les mouches" (avec un "T" à "trait")
Le discours d'introduction est à pisser de rire, la chanson ne l'est pas moins ! Par contre pour le solo de mandoline y aurait pas comme un plagiat avec Retour à Sorrente ?
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