Sur la piste glacée de la boite de nuit à Montpellier, petite blondinette avec qui je danse, quel age peux-tu avoir, seize ans, dix sept ans ? Tes seins sont déjà lourds, mais aussi déjà durs contre moi, tu te colles tu provoques, mon sexe devient dur, il danse avec le tien, il l'enlace il l'embrasse il le presse et dans le noir superbe de cette boite de nuit ta main se pose alors sans chercher à l'endroit le plus dur et tu serres, tu serres, serres (bon, elle serre comme ça huit fois) …
Tu souris j'en suis sûr, je te sens divaguer et mes lèvres se posent sur ton épaule je frémis, je bondis de baisers en baisers tout le long de ton cou puis j'attrappe ta bouche, tes lèvres sont humides et ta langue fait ce soir, je crois, un peu ses premiers pas… Et tu t'aggripes à moi, et je te fais aller partout où je veux bien, tandis que tout au bout, tout au bout de mes doigts, roule, s'étend, soupire le début de ton sein droit qui se gonfle en sourire, rire (seulement sept rires cette fois)
Tu ne portes pas de slip et mes mains se balladent autour de tes poils chauds, tu tressailles, tu sursautes, et les yeux dans les yeux nous regardons au fond, tout au fond de nous-même, tu as compris ? Tu as compris je sais, puisque tu lis en moi tout ce que je te donne… Incrustée et collée consciemment tu t'écroules et je trouve que c'est bien, et maintenant c'est toi qui dirige ma main, c'est toi qui dirige ma main et tu pleures de joie, nous nous sommes trouvés à une seule soirée, et tu pleures (six fois)
Des couples nous regardent et sourient gentiment, je cherche comme un malade les clefs de l'appartement, je finis mon cognac, nous traversons la salle, voilà que je vois double, les odeurs de ton corps volent au-dessus des tables et tes jantes miroitent sur la piste glacée. Sur mon cheval noir qui nous conduit au pas ta jupe est retroussée et tes cuisses bronzées éclatent sous mes mains. Le vent prend la musique qui tourne dans tes cheveux. On arrive chez moi, tu m'écrases le bras tu entre dans la chambre et tu te deshabilles, tu m'attrappes, tu m'aggrippes et tu m'enfonces en toi tu me veux tout entier, tu me manges, tu me bois, tu me veux, et tu ris, et tu cris et tu jouis (et là elle jouit onze fois)
Hu hu hu hu hu… Est-ce que c'est bien raisonnable, tout ça ?
Transcripteur : hre mgbye |
Encore une chanson à la gloire de Montpellier, ma ville.
Mais je préfère celle d'Edouardo.
Imaginez le même texte à propos d'un garçon du même âge (16 ans) : ça devient ridicule et pédophile. Alors pourquoi est-ce que c'est légitime dans la situation présente?
Ca n'est certainement pas "légitime". Plutôt le témoignage d'une époque un peu…déboussolée (libération sexuelle, "faites l'amour, pas la guerre"= amour libre et émancipateur…) durant laquelle les mœurs en vigueur permettent d'envisager le détournement de mineur(e)s (voir aussi "un moment d'égarement" au cinéma, 3 ans plus tard).
1 c'est fou ce genre de morçeau nous replonge dans les années 70 et il y a étrangement je trouve un petit air du sud… c'est indéfinissable.
2 et puis les gars, tryphol et malakoffiot, je trouve que vous portez un jugement un peu désaprobateur sur l'aspect érotique de la chanson. c'était l'époque, bon sang, et ça a bien changé. on vit (!) maintenant dans une époque plus moralisatrice. Nos parents étaient plus émancipés que nous…
3 mmmmmmm tu serres tu serres tu serres…. AÏE mais arrète ça fait mal.
4 dites donc, le moustachotron, c'est une bonne idée !!!
Marie Vassiliu, c'est LA Marie de "Marie en Provence" du même Vassiliu ?
Marie Vassiliu est la sœur de Pierre.
[Non, si on en croit le site officiel, c'est sa femme ! (hre)]
Dans le second couplet, il dit ta langue fait ce soir, je crois, un peu ses premiers pas. Ceci me semble un peu en contradiction avec ce qu'il raconte par ailleurs de cette charmante enfant de seize ans qui passe ses soirées en boite, ne porte pas de slip, malaxe l'endroit le plus dur (son crane ? ses pectoraux d'acier ?) du monsieur au bout de trente secondes, bref semble parfaitement savoir ce qu'elle veut !
Remarque : dans le troisième couplet je ne suis pas certain que ce soient ses jantes qui se reflètent sur le piste glacée, ses "jambes" seraient plus logique, mais malgré plusieurs passage, j'ai laissé la chose.
Je ne sais pas à l'époque, mais en tout cas 30 après les paroles sont super bidesques.
Rien à faire… Je n'entends pas "tu jouis" mais "dugenou", à la fin, ce qui nuit considérablement à l'atmosphère, là.
petite correction : "Sur mon cheval noir qui nous conduit au pas" [Merci !]
Que de souvenir d'un premier amoureux qui me fait connaitre ce genre de musique…humm de bons et beaux souvenirs inoubliables
En voyant le titre je m'attendais à une chanson marrante, très déçu je suis ! Un accident dans la carrière de Vassiliu.
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