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{Refrain:}
Si tu n'veux pas payer d'impôts
Cache ton piano, cache ton banjo
Cache ta trompette
Ton tambour avec tes baguettes
Tes castagnettes et tes grelots
Si tu ne n'veux pas payer d'impôts
Cache ton phono, cache tes rouleaux
Cache tes claquettes
Ton trombone et ta clarinette
Si tu n'veux pas payer d'impôts
Cache ton piano !
Je suis sidéré , j'aurais jamais pensé que cette chanson était de cette époque. Bien sur je connaissais la version des charlots. Merci bide et musique je me coucherai moins idiot…
52ans plus-tard, les charlot,détérrérent un bide…
Si vieux et pourtant si actuel !
vous aurez remarquez que les charlots ont transformer négros en oiseaux!C'est vrai que maintenant ça serait plus possible de dirent ça !
Je n'ai pas encore fait de recherche approfondie mais je sais qu'un impôt sur les pianos a bel et bien existé (on a aussi vu des impôts sur le nombre de fenêtres ou sur les chiens…) ; il est probable que cette chanson ait été inspirée par cette mesure hautement démocratique.
sur l'exemplaire que j'ai il est précisé 1925; pas 1920 (je ne sais pas si y'en a plusieurs versions ou si c'est une erreur)
Ce doit être une erreur Lezardpion, toutes les informations sur cette fiche sont justes. J'ajouterai même que "Elle s'était fat couper les ch'veux" est signée Vincent Telly et René Mercier et date bien de 1924.
Un grand classique, resté vivant dans ma famille et que je connaissais avant que les Charlots la reprennent: il faut dire qu'avec le nombre d'instruments que nous avions… Les députés français ont toujours manifesté la plus grande imagination pour deux choses: créer des impôts et s'auto-aministier…
Ah le bon vieux temps où il suffisait de cacher son piano plutôt que de fuir en 4x4 à travers la Patagonie !
A l'époque dont nous parlons, l'impôt sur le revenu n'existe pas encore (sa forme définitive date de 1926). Alors, les taxations s'exerçaient sur tout ce qui pouvait passer pour un signe extérieur de richesse. On proposa donc de taxer le piano, meuble symbole de "l'intérieur bourgeois" par excellence. L'aspect saugrenu et arbitraire de l'impôt (qui faisait se déchaîner les rires de la presse et des humoristes) n'empêcha pas le projet d'être très sérieusement débattu au Sénat en 1886 et 1893, avant d'être adopté au tournant du siècle (la contribution s'élevant à la hauteur de dix francs par piano).
Le journaliste Robert de Jouvenel rendit compte des débats de la sorte :
"Le ministre des Finances propose d'établir un impôt sur les pianos. C'est une réforme urgente ; elle est nécessaire à l'équilibre du budget. C'est, de plus, une mesure démocratique, en somme, et tout le monde est d'accord pour la voter.
— Seulement, interviennent les socialistes, il faudra en dégrever les musiciens professionnels.
— Et aussi les maîtres à danser, répondent les radicaux qui représentent les classes moyennes.
D'autres surviennent :
— Dégrevons les parents de trois enfants vivants.
— Et les familles qui ont un fils sous les drapeaux.
— Ceux qui ont passé dix ans aux colonies.
— Les membres du corps enseignant.
— Les marchands de vins.
Finalement, l'impôt sur les pianos passe à une énorme majorité. Malheureusement, il ne reste plus personne pour le payer… »
Il me semble qu'il est vrai que nous soyons les champions du monde de ce genre de chose, le mot silhouette vous dit-il quelque chose ? 1759 Mr Étienne de Silhouette a laisser son nom au monde entier (The Rays - Silhouettes - 1957) car il voulait taxé les "gros" entre autres.
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