- Interlude Musical -
A la veille d'un choix décisif pour l'avenir de notre commune, je m'adresse à vous femmes et hommes de Koekelberg. Depuis 12 ans; vous m'avez toujours témoigné votre confiance en m'associant comme conseiller d'abord puis en qualité d'échevin de la Culture à la gestion communale. Défenseur de l'Art pour tous comme de l'art de vivre de chacun, j'ai pris ma tâche à cœur grâce à vos encouragements. C'est vrai, vous êtes nombreux à m'avoir consulté et si je n'ai pu en chaque occasion retenir satisfaction pour vous, vous avez toujours trouvé, je l'espère, l'aide ou le concours souhaité. Cependant, dans un soucis de clarté, il faut que vous le sachiez : le bourgmestre actuel et ses amis politiques n'ont pu souffrir que l'action d'un partenaire de la majorité rencontre une popularité grandissante. Mes collègues du Collège ont escamoté tout débat loyal lorsque je dénonçais le sabotage et le pillage des initiatives que je proposais à votre intention. Pour vous les plus jeunes, vous les aînés, vous amis handicapés. De la petite guerre des fêtes rivales de la Saint Nicolas au veto injustifié opposé par le bourgmestre à l'organisation d'une soirée philanthropique en collaboration avec l'opération 48 81 00, quel gaspillage de bonnes volontés, quel gâchis, que de mesquineries ! Vous tous qui m'écoutez, songez un instant à tout ce que nous aurions réalisé en dépit des moyens dérisoires si j'avais pu poursuivre mon élan : la création d'un foyer culturel, une vraie politique sociale et culturelle plus humaine, plus chaleureuse, qui tienne compte des besoins réels de chacun. Or, que constatez-vous ? Vous qui faisiez confiance à la liste des mandataires du bourgmestre ? La voie qu'ils suivent est celle de la facilité. A seule fin de garder le pouvoir, ils pratiquent, la veille des élections, un paternalisme démodé. Ils vous abusent en tolérant en bonne place les flamingants notoires du PVV qui en 76 encore se présentaient en cartel avec la Volkunie. Ils se contentent enfin d'utiliser des slogans creux pour tenter de masquer la pauvreté d'une politique partisane, la médiocrité d'une gestion à la petite semaine, l'absence d'imagination, le manque de tolérance sans laquelle il n'y a pas de justice sociale. Ce renouveau auquel inquiets ou désabusés vous aspirez, je vous invite à y participer activement en vous tournant résolument vers les forces d'avenir aux côté d'une solide et dynamique équipe de femmes et d'hommes solidaires et responsables. Parce que le FDF de Koekelberg, parti pluraliste par excellence, n'a cessé, plus que tout autre, de faire des propositions réalistes dans tous les domaines de la vie quotidienne mais en refusant les surenchères qui ne mènent qu'à des promesses illusoires. Parce que surtout, il veut ce qu'il peut : mettre l'imagination au pouvoir. Cependant, il existe un autre enjeu : depuis 1964, lorsque j'ai fondé la section FDF, il en a fallu de la foi, de la persévérance pour dénoncer les lois injustes, pour défendre sans relâche les droits légitimes des francophones face à l'intolérance, à la résignation, à l'équivoque. Voyez ce qui se passe à Koekelberg : moi, je reste fidèle à mes engagements. Oui, le 10 octobre, contre l'arbitraire, votez Roland Muller deuxième candidat sur la liste FDF de Koekelberg. Pour obtenir gracieusement ce disque ainsi que le programme détaillé "dix priorités pour faire revivre Koekelberg" prenez contact avec moi. 57, rue Omer Lepreux 1080 Bruxelles. Téléphone 425.43.30 Et maintenant, tous ensemble, agissons. Bonne chance Koekelberg !
- Interlude Musical -
Transcripteur : FrVi |
Autant tout de suite vous épargner un coup de téléphone : d'après Infobel, il n'y a plus d'abonné au nom Roland Muller à Koekelberg. Les seuls Roland Muller qu'on y trouve sont tous en Flandre ou en Belgique germanophone.
Le préfixe téléphonique à changé, mais d'après les Pages blanches belges, il est toujours joignable à la même adresse !
Membre des Fédéralistes démocrates francophones (FDF) , Roland Muller est élu pour la première fois en 1969 comme conseiller municipal et échevin des Arts et de la Culture. En 1980, lorsque la commune passe à l'opposition PRL (Parti réformateur libéral), il reste néanmoins en place, et ce jusqu'à sa retraite politique en 2000.
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